Comment une carrière crée de l’emploi ?

À l’heure où l’érosion démographique des territoires touche de nombreuses zones rurales, l’activité des carrières est l’une des rares à s’y ancrer durablement et à faire perdurer l’emploi local. Et plus encore… En effet, 1 emploi direct au sein d’une exploitation génère 4,5 emplois indirects et induits (1) dans l’économie du territoire.

Des emplois directs au coeur des territoires

L’activité des carrières crée de l’emploi. En Nouvelle-Aquitaine, plus de 3000 collaborateurs travaillent dans le secteur des granulats, roches ornementales, pierres de construction et minéraux industriels, ce qui représente pas moins de 293 entreprises et 530 sites de production (1).

Et par ailleurs, l’emploi est local et non délocalisable car intimement lié à la présence du gisement exploité. De plus, les unités de production s’implantent à proximité des lieux de consommation en raison notamment des exigences des clients, des contraintes techniques et du poids des matériaux. « Aujourd’hui peu d’industries, peu d’activités ont cette capacité de retenir des actifs, au coeur des territoires ruraux, et c’est indispensable pour leur vitalité. Il faut l’avoir en tête : nos activités permettent d’ancrer une vie dans la ruralité », explique Patrice Gazzarin, Président de l’UNICEM Nouvelle-Aquitaine qui rassemble les industries extractives de minéraux dans la région (2).

Enfin, c’est un emploi stable et durable. L’activité d’une carrière s’échelonne en effet sur plusieurs dizaines d’années.

Et 4,5 fois plus d’emplois indirects et induits

De l’extraction des matériaux à leur livraison au client final, en passant par leur transformation, le processus est long et mobilise une multitude d’acteurs. Aussi, au-delà de l’emploi direct créé, l’activité soutient également de nombreux autres emplois.

Il s’agit des emplois indirects et induits auprès des fournisseurs et des prestataires de services. Car l’exploitation d’une carrière implique l’intervention de multiples sous-traitants dans des domaines très variés : matériels et biens d’équipement, fournitures industrielles, travaux publics, transport et entreposage, services d’entretien et de réparation, sécurité, bureaux d’études et de contrôle, services juridiques et comptables…

Au total, l’activité soutient plus de 9400 emplois (1) en Nouvelle-Aquitaine : 23% d’emplois directs, 70% d’emplois indirects et 7% d’emplois induits. Le nombre d’emplois totaux soutenus est ainsi 4,5 fois supérieur au nombre d’emplois directs !

La présence d’une carrière sur un territoire en fait donc un élément structurant de son tissu économique local, tout particulièrement en milieu rural, créant un écosystème vertueux, et ce, de manière durable.

(1) Source : Étude réalisée en 2019 par la CERC Nouvelle-Aquitaine « Empreinte socio‐économique : évaluation des retombées économiques de l’industrie des carrières et matériaux recyclés en Nouvelle-Aquitaine. »
(2) Source : Table ronde du 13/03/2019 à Saint-Sever « La carrière comme lieu de vie(s), pendant et après son exploitation. »